Biographie de Serigne Mame Mor Diarra Borom Sahm Photo 204.jpg ORIGINE ET NAISSANCE DE MAME MOR DIARRA Serigne Mame Mor Diarra s’appelle en réalité MOHAMED, mais la tradition voulait que tous ceux

Publié le par infomagal.over-blog.org

Photo 204.jpg

ORIGINE ET NAISSANCE DE MAME MOR DIARRA
Serigne Mame Mor Diarra s’appelle en réalité MOHAMED, mais la tradition voulait que tous ceux qui portaient ce nom soient appelé MOR, titre qui signifiait autrefois “SERIGNE” (marabout). DIARRA fut le nom de sa mère raison pour laquelle il était appelé MAME MOR DIARRA pour l’identifier par rapport à sa mère. Il était aussi appelé BOROM SAHM pour montrer l’appartenance de ce quartier de touba à Mame Mor Diarra. Donc son vrai nom est MOUHAMED IBN MOUHAMED IBN HABIBOULAH (comme le nom de CHEIKH AHMADOU BAMBA).
Son père s’appelait MAME MOR ANTA SALY fils de MAME BALLA AICHA et MAME MARAM fils de HABIBOULAH fils de MOUHAMED KHAIRY fils de OUSMANE (originaire de Fouta).
Sa mère s’appelait SOKHNA DIARRATOULAHI (pour son dévouement a dieu) MARIAMA BOUSSOU, fille de MA BOUSSOU AWA MBAYE fils de MATABARA fils de Khamat.
La mère de SOKHNA DIARRA fut MAME ASTA WALO MBACKE fille d’AHMET SOKHNA BOUSSO fils de MAME MARAM.

En résumé Mame Mor Diarra fut le frère aîné de serigne touba.
SOKHNA DIARRA BOUSSO EST NEE en 1832 à MBOUSSOBE à djolof. Elle mourût en1865 à POROKHANE.
Leur père MAME MOR ANTA SALY s’était distingue par ses connaissances multiples et varies mais également pour son bien séance

ORIGINE ET FONDATION DE MBACKE BAOL

MAME MARAM, ancêtre de MAME MOR DIARRA fut le fondateur  de MBACKE BAOL en 1194 de l’hégire. A sa mort son fils AHMADOU FARIMATA MBACKE  hérita de MBACKE pendant une durée de trente ans. Après la mort de son premier successeur, son second fils IBRAHIMA AWA NIANG succéda a son frère pendant trente ans lui aussi. IBRHIMA AWA fut l’ancêtre de MBACKE DIMB parce qu’il fut le père de MODOU DIE, fondateur de MBACKE DIMB. Après sa mort son petit frère MEME BALLA AWA AICHA et fils de MAME MARAM lui succéda pendant 28 ans, du fait que son fils  MAME ABDOU KHADRE fut tue par des ‘thiedo’’ (animiste) ce qui fut a l’origine de son exil a Ngaye ou li mourut deux ans plutard en1284 de l’hégire. C’est a cette époque que le pays fut perturbé, ce qui poussa d’ailleurs les marabouts à aller prêter mains fortes a TAFSIR MABA DIAKHOU BA roi du nioro du rip, pour le soutenir dans la guerre sainte. MBACKE resta alors 21ans sans successeur ni habitants. Longtemps après DAME SEYNABOU MBACKE revint a MBACKE et la ville recommence ainsi a être habite a nouveau.

FORMATION ET PREMIERE RESPONSABILITE DE MAME MOR DIARRA

C’est à MBACKE où MAME MOR DIARRA a débuté ses études coranique y compris les sciences et connaissances islamiques. Son père fut son maitre avant que son oncle SERIGNE BOUSSOUBE lui donna à son tour des connaissances religieuses approfondies. Il fut aussi le compagnon de son père quant il allait a la rencontre  de MABA DIAKHOU BA au saloum. Par la suite MAME MOR ANTA l’amena à MBACKE. C’est Durant cette même année, en 1304 de L’hégire (année 1888) que son oncle serigne BOUSSOBE  fut de retour à MBACKE. Durant cette période serigne BOUSSOBE lui confia qu’il commençait a prendre de l’âge. Pour ce faire il lui conseilla de s’installer a MBACKE plus précisément dans un lieu ou il y avait un arbre appelé ‘’KHEWAR’’ (MBACKE KHEWAR) tout en lui confiant ses disciples qui l’avaient accompagné lors de son voyage au SALOUM, en lui faisant savoir qu’il les lui réclamera le jour du jugement dernier. Donc pour serigne BOUSSOBE MAME MOR DIARRA ne doit pas être en reste au contraire il devrait être au devant de la scène. C’est ainsi que BOROM SAHM s’était installe à MBACKE KHEWAR.

RELATION AVEC SON ONCLE SERIGNE BOUSSOBE BOUSSO

SERIGNE BOUSSOB aimait beaucoup son neveu SERIGNE MAME MOR DIARRA, ce qui lui a valu de lui confier ses disciples et tout le monde sait qu’à cette époque le fait d’avoir des disciples était très important mais tout cela montre l’amour et la confiance que SERIGNE BOUSSOBE portait a son neveu.
Ainsi, après que MAME MOR DIARRA ait fondé MBACKE KHEWAR, il y demeura pendant 10ans avant de s’installer ensuite ailleurs prés des fromagers où il resta pendant 10 ans aussi. Par la suite, il habita définitivement dans un autre quartier de MBACKE, là aussi, il vécu pendant 10 ans.
Tout compte fait, il a vécu à MBACKE pendant 30 bonnes années. Il resta avec serigne BOUSSOBE  de 1304(an 1888) à 1312(an 1894) avant que ce dernier rendît l’âme.

MAME MOR DIARRA MBACKE BOROM SAHM: UN FERVENT CROYANT.

BOROM SAHM, toute sa vie durant, personne ne l’a vu ou entendu faire quelque chose qui déplaisait DIEU et son PROPHET (psl). Rien ne s’était interposait entre lui et ses semblables encore moins entre lui et le Tout Puissant si ce n’est le prier et le vénérer. IL faisait violence sur lui même pour accomplir convenablement ses devoirs envers son Seigneur.
C’était une habitude chez lui de nourrir tous ses confrères avec les moyens qu’il disposait. On dit d’ailleurs qu’il n’hésitait pas à donner une quantité importante de mil accompagnée de chèvres et de moutons, sans compter ce qu’il donnait pour le diner à la maison.
En ce qui concerne le côté spirituel comme l’a raconté Serigne BASSIROU MBACKE dans son ouvrage intitule MINANOUL BAKHIL KHADIM, MAME MOR DIARRA ‘’MAGUI MAG’’ se consacrait toutes les nuits à faire des prières surérogatoires (NAWAAFIL),il faisait toutes les nuits 100 rakas en lisant tout le saint coran, mieux encore ,il rassemblait des personnes pour des séances de récital du livre saint et aussi des ZIKR( évocation des noms de DIEU) jusqu’a  l’aube; Donc on peut en déduire que MAME MOR DIARRA nourrissait corps et âme dans la mesure où il donnait suffisamment à manger et empêchait de dormir en donnant ainsi les moyens de se rapprocher de plus en plus du CREATEUR  SUPREME. Quant a la bonté de MAME MOR DIARRA tout le monde en était conscient et pouvait en témoigner. DIEU le tout puissant a confirmé cela par la voix de serigne AMSATOU LO qui dit: ’’on ne doit pas passer la nuit la où l’on ne veut pas rencontrer la mort’’ et MAME MOR DIARRA était quelqu’un qui croyait fermement a cet enseignement raison pour laquelle il n’a jamais cessé de prier et de vénérer le TOUT PUISSANT ALLAH. Il a vu juste et DIEU lui a rendu grâce. Et rares sont ceux qui ont cette chance. En fait, il a obtenu cette grâce les nuits pendant lesquelles il donnait à diner et distribuer des parties du SAINT CORAN jusqu’au petit matin.

LA DISPARITION DU SAINT HOMME

C’est au moment où il faisait ses ablutions pour les préparations la prière de l’aube qu’il rendît l’âme. C’est alors qu’un de ses disciples chargé du protocole (bëk neek) qui s’appelait serigne MBAYE KA neveu de serigne MAFALL DIOP alla voir ce qui retardait son maître au lieu de la prière. C’est par la suite qu’il trouva MAME MOR DIARRA frappé par le sort de DIEU (la Mort). D’ailleurs c’est ALLAH lui même qui a dit ’’KOULOU NAFSI ZAIHATOU MAWTI ’’autrement dit toute vie trouvera une mort prochaine puis il renchérit ’’WALANE YOUWAHIRA LAHOU NAFSSANE IZA DJA ADJA LOUHA WA LOUHA KHABIROUNE BIMA TAHMALOUNA’’
Après cela, SOKHNA ASTA WALO BOUSSOU mère de SERIGNE CHEIKH ASTA WALO MBACKE fils de MAME MOR DIARRA se présenta au triste événement et voulu montré son chagrin, sa tristesse pour le fervent croyant allongé et inerte. Alors SERIGNE  MBAYE KA lui dit qu’il ne faudrait pas rendre public sa mort. Ensuite BOROM SAHM fut amène dans sa chambre. Après avoir mis au courant son frère SERIGNE TOUBA de la triste nouvelle, ce dernier ordonna à ce qu’on l’amène auprès de son oncle  SERIGNE BOUSSOBE au cimetière de BOUSSOBE de MBACKE.

LA  DISPARITION DU SAINT HOMME UNE PERTE POUR TOUT LE MONDE

La prière mortuaire fut dirige par SERIGNE MBACKE BOUSSSO fils de son oncle, un fervent croyant qui ne se lassait jamais faire plaisir a son CREATEUR. Jamais il n’a osé violer le contrat qui lui liait à DIEU.C’est cet homme qui s’est occupé de MAME BOROME SAHM .Il a été aussi témoin que depuis la disparition du prophète MOUHAMED (psl)  jusqu’à ce jour aucun croyant semblable à MAME MOR DIARRA  ne fut exhumé. En quelque sorte MAME MOR DIARRA représentait la bonté personnifiée. Ce Lundi, jour pendant lequel il a quitte ce bas monde était le 20eme jour du moi de Ramadan de l’année 1339 de l’hégire c’est dire 1921 du calendrier grégorien à MBACKE KHEWAR. Ce jour fut émotionnel et surtout triste du fait que MAME MOR DIARRA leur avait faussé compagnie laissant en chacun le sentiment de solitude ‘’zayir ak batine’’(temporelle et spirituelle)

PRIERE DE RECONNAISSANCE ET DE TEMOIGNAGE EN VERS BOROM SAHM

Après avoir informe SERIGNE MODOU MOUSTAPHA de la disparition de BOROM SAHM, il lui fit la Marsiyyah (poème que SERIGNE TOUBA les ordonna de faire a la mémoire de BOROM SAHM, lui et ses compères) cela traduisait le profond attachement et l’amour que le premier khalif de SERIGNE TOUBA avait pour MAGUI MAG (aîné d’un grand) comme on aimait appelé MAME MOR DIARRA. Prions pour le khalif et que DIEU lui rende grâce.
Dans la même lignée, SERIGNE MOUHAMADOU FADILOU, lui aussi, après avoir été mis au courant, n’avait pas hésité à faire sceller son cheval pour aller présenter ses condoléances. En cours de route, il lui fit aussi la Marsiyyah. Ceci montre encore une fois cet amour que ressentait SERIGNE FALLOU pour MAME MOR DIARRA; prions pour le deuxième khalif de CHEIKHOUL KHADIM. Ainsi tout le monde était au courant de l’étroite relation, la complicité qui liait MAME MOR DIARRA à SERIGNE FALLOU. SERIGNE TOUBA avait confié ce dernier a BOROM SAHM pour qu’il lui inculque la connaissance coranique et la science religieuse, donc SERIGNE FALLOU fut disciple de MAME MOR DIARRA durant une partie de ses études.
Quant à SERIGNE CHEIKH THIORO MBACKE qui est son jeune frère, il lui fit pour sa part la Marsiyyah pour symboliser son amour et son affection à BOROM SAHM. SERIGNE BASSIROU également n’a pas tari d’éloges sur la personne de BOROM SAHM dans son livre intitule MINAROUL BAHIL KHADIM.
SERIGNE MOUHAMADOU DEME lui aussi avait dit “qu’on ne peut trouver que chez MAME MOR DIARRA la vraie connaissance et la foi. En ce qui concerne SERIGNE TOUBA, il disait que son frère était un miracle, un don de DIEU, il n’hésitait pas a l’assimiler à du “ DAA” de l’encre inépuisable. Il ajouta que parler de MAME MOR DIARRA de manière exhaustive n’est pas chose facile.

RELATION ENTRE MAME MOR DIARRA ET SERIGNE TOUBA

 En ce qui concerne la relation de SERIGNE TOUBA et MAME MOR DIARRA, ce fut agréable et très harmonieux. Il ne s’était jamais passé d’incompréhension entre eux, au contraire un amour mutuel remplissait le Cœur de chacun d’eux. Mieux encore ils ne se lassaient jamais de se rendre visite. En plus de cela SERIGNE TOUBA tenait a ce que ses talibes (disciples) aillent rendre visite a son frère et leurs conseil la même de travailler pour lui jusqu’à ce qu’il leur accorde sa bénédiction. C’était également une habitude chez SERIGNE TOUBA, avant de libérer certains de ses disciples, de les envoyer chez MAME MOR DIARRA pour y recevoir ses enseignements, raison pour laquelle SERIGNE MODOU NIAAW MBACKE qui fut un disciple  de BOROM SAHM servait de messager entre les deux grands hommes. Il affirma  que serigne touba disait que “quiconque travaille pour MAME MOR DIARRA sera récompense quatre fois: une de DIEU, une de son PROPHET (psl) , une de moi même mais également une récompense de MAME MOR DIARRA“. CHEIKHOUL KHADIM ajouta “si ce n’était pas la mission qui m’a été confie par DIEU j’allais travailler pour lui et être a sa disposition comme doit le faire une personne pour son frère”. Donc cela illustre parfaitement l’amour que BOROM TOUBA portrait a BOROM SAHM. Ce dernier aussi ne quittait jamais le CHEIKH il lui a rendu visite Presque partout. Lors de l’exil du CHEIKH au GABON, ils ne cessaient pas de communiquer ,SERIGNE MAME MOR DIARRA lui écrivait des lettres et le CHEIKH aussi le répondait en lui faisant part de son état… D’ailleurs la lettre que SERIGNE TOUBA a écrit pendant son exil en est une illustration:
                           Bissmilahi Rahmani Rahimi
Alhamdoulilahil khafizil karim wa salatou wa salamou ala chsfihil khazimi seydina Mohadine salla lahou tahallah aleyhi wa salam wa alla alihi wa shbihi zawil taslimi khaza wa inahou mine abdoulahi tahalla khadimi rassoulihi sallalahou alleyhi wa salama.
Ila khili chahihikhi Mohamed Ben Mohamed Mohamadi Ben Mohamed khoussoussane wa ila kafatl ikhwane fil lahi tahala khoumoumane moudjiboukhou ane tahmala ya akhi biana khazal kitab kataytoukhou fi bahri wa oussika bitahwalahi wa bi ihtifahi
Sounati Nabiyil walykoune alkhiyalou wal nissakou Maha Ibrahima fi Touba ine amkana wa ila fafi ayi makhaanine chaallahou wa tyyaahanou bi ana lakamahana wal lahou tahalla fi koulimakanine wa khouwa asbouna lahou tahala fi nikhmal wakilou wa salam.
Voila en résumé SERIGNE TOUBA et MAME MOR DIARRA.

MAME MOR DIARRA MBACKE BOROM SAHM: UNE BIBLIOTHEQUE, UNE LUMIERE ETERNELLE

MAME BOROM SAHM faisait parti de ceux (des hommes de DIEU) qui ne seront jamais oublié du fait qu’ils ont illuminé le monde durant les moments de ténèbres. Ils n’ont pas hésité à livrer une lutte sans répits pour le compte de l’ISLAM et surtout pour la vivification de ce dernier en convertissant les mécréants et en les éduquant jusqu’à ce que toutes leurs activités ne soient que l’ISLAM et rien d’autre. A cet effet SERIGNE TOUBA avait dit “c’est en ayant peur de  DIEU que l’on a peur de nous”. BOROM SAHM faisait également parti des croyants qui considéraient le monde d’ici-bas comme un champ que l’on doit cultiver pour préparer la vie future et non pas uniquement pour mettre en valeur notre présent. D’après eux, celui qui ce consacre seulement à sa vie présente c’est à dire sa vie d’ici bas, est entrain de vivre son futur présentement: ceci est évoqué dans le coran verset 20 sourate42, la sourate CHOUARA (qui traduit la consultation).
BOROM SAHM aimait aussi  l’HOMME (l’être humain) à cause de l’affirmation  de Dieu ”wa lahad karamna bani adama  wa hamalnahoum fil bari wa razahnahoum minal tayibati wa fadaldahoum alla kachirine mimane khallahna tafdilane” autrement dit “certes nous avons honore les fils d’adam nous les avons transportes sur terre et sur mer’ leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture et nous les avons nettement préfère a plusieurs de nos créateurs”
MAME MOR DIARRA n’acceptait pas également de voir un enfant pleurer du fait de la pitié et de la bonté qui était en lui. Lorsqu’il voyait quelqu’un entrain de faire pleurer un enfant, il montrait aussitôt sa nervosité. Il n’aimait pas aussi ceux qui prétendaient être des chefs de ce monde et qui baignaient tout le temps dans le pêché. Pourtant il y avait à l’époque un marabout qui avait tenté  de convaincre SERIGNE TOUBA  d’aller travailler avec le roi pour qu’il puisse bénéficier de biens matériels et financiers mais la grandeur dédaigna l’offre pour se consacrer uniquement à l’adoration et à l’accomplissement  de la mission divine. En fait c’est dans le même ordre d’idée que BOROM SAHM lui aussi a toujours refusé  de s’impliquer aux choses mondaines dans de pareilles situations. ainsi pour bénéficier de la grâce divine, il faudra que l’Homme sorte de sont Cœur ce plaisir qu’il ressent pour ce monde, il faudra le minimiser, l’ignorer et se consacrer fermement à l’adoration .C’est ce qui a d’ailleurs incité SERIGNE MBAYE DIAKHATE a dire “Avant que dieu confie a son esclave  quoique ce soit, il faudra que celui ci sorte  de son  Cœur les délices de ce monde ici bas .Celui qui se laisse Flatter par ce bas monde  n’aura jamais la grâce divine en sa faveur“.
SERIGNE MAME MOR DIARRA tenait beaucoup aux membres de sa famille. Il n’a jamais aimé voir des personnes être en désaccord.

MAME MOR DIARRA UN EDUCATEUR INCONTOURNABLE

Fidele à sa mission, BOROM SAHM était un éducateur de référence qui ne lésinait pas sur les moyens à déployer au service du monde musulman. De grandes figures religieuses sont passées dans son école, on peut citer le grand cheikh fondateur du Mouridisme CHEIKH AHMADOU BAMBA MBACKE, son jeune frère. D’autres également ont eu le privilège de bénéficier de ses enseignements comme par exemple MAME CHEIKH ANTA, SERIGNE AFIA MBACKE, SERIGNE MASSAMBA MBACKE, SERIGNE FALLOU MBACKE, SERIGNE MBACKE BOUSSOU pour ne citer que ceux la.
A cette effet, beaucoup de DAARAS (groupes de personnes ayant en leur tête un responsable ordonnant les activités et comportements) ont été crées par le saint homme à travers le pays pour y dispenser l’enseignement coranique, les sciences religieuses et leur inculquer l’éducation islamique mouride.
CHEIKH MAME MOR DIARRA  avait saisi que l’Homme est une dualité et qu’il ne saurait vivre uniquement dans une attitude  de contemplation; ainsi donc l’adepte mouride assure le salut de son âme non seulement d’une vie faite de prière mais aussi d’actes et d’épreuves. Comme l’a fait son frère CHEIKH AHMADOU BAMBA, il a voulu donné à l’Homme une nouvelle conception multidimensionnelle par laquelle il s’organisera afin de parvenir à cet état de l’avènement de l’homme parfait réconcilié avec lui même, avec ses semblables et avec DIEU le SUPREME, l’OMNIPOTENT, l’AUDIENT, l’OMNIPRESENT et l’OMNISCIENT.
Voici quelques daaras  qu’il a crée on peut citer:
MBACKE KHEWAR, SAHM, MISSIRAH, NDOOK, BOUCHRA.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article